Les Ateliers de l'association démarrent dans les 11-12ème, 4-5ème et 9-10ème arrts de Marseille.
Dès le MERCREDI 6 Septembre 2023: Ecole Cap Est à 9H15 et CMA de Beaumont à 14H
Le SAMEDI 9 Septembre 2023: Atelier de Jeanne d'Arc à 10H30.
Pour tout autre renseignement, merci de contacter l'association par mail lesarts-et-lenfant@hotmail.fr
ou bien Martine au 0612212823
Auparavant: Juin 2023 et avant même .....
Que ce soit dans « La Belle Hélène », « le Pays du Sourire » ou « l’Arlésienne », que ses spectacles soient produits au Parc de la Moline, au Théâtre de Verdure d’Allauch ou au Théâtre du Lacydon, Christiane Banus, ancienne soliste de l’Opéra de Marseille, devenue metteuse en scène et directrice Musicale de cette association, a toujours proposé au public marseillais du « Haut niveau ». De grands noms du chant lyrique de l’Opéra de Marseille répondent à son appel et viennent mêler, régulièrement, leur talent à celui de ses 30 choristes, savoureux mélange de voix qui s’harmonisent merveilleusement pour atteindre le « meilleur ».
Sa rencontre avec les enfants-chanteurs des Arts et l’Enfant et Martine Kouyoumdjian a donné naissance à l’idée de ce « Florilège de Grands Airs d’Opéra » auquel les enfants participeront le Dimanche 4 Juin prochain en tout début de seconde partie.
Avec, dans son objet social, le dessein d’œuvrer à la promotion de jeunes chanteurs lyriques débutants, l’AILMP rejoint Les Arts et l’Enfant dans le désir commun d’aider et de soutenir la jeunesse dans son approche libératoire avec l’Art qu’il soit vocal ou chorégraphique. Une union dont le produit prendra toute son ampleur le Dimanche 4 Juin à l’Espace Julien de Marseille.
Billetterie sur helloasso et/ou sur site Espace Julien et/ou sur place
Viva La Vida.... Merci Marcel !!! quelle belle expérience pour les enfants! R.I.P.
Provided to YouTube by Universal Music Group Viva La Vida ·
Performer, Vocals: Marcel Amont
Associated Performer, Vocals: Aldebert
Producer: Thierry de Cara
Chorus Conductor: Martine Kouyoumdjian
Choir: Chorale de l'Association 'Les arts et l'enfant' Author: Marcel Amont Composer: Guillaume Aldebert Auto-generated by YouTube.
Pour les écouter...... à 2'34"
"Le Train pour la Vie"
ou "La Terre vaut mieux que ça"
Comédie Musicale pour Enfants et Jeunes en 2 parties
Écrite et réalisée par Martine KOUYOUMDJIAN
Direction Musicale Martine KOUYOUMDJIAN
Chorégraphies originales de Claire DUMOND
"Le Train pour la Vie"
ou "La Terre vaut mieux que ça"
Comédie Musicale pour Enfants et Jeunes en 2 parties
Écrite et réalisée par Martine KOUYOUMDJIAN
Direction Musicale Martine KOUYOUMDJIAN
Chorégraphies originales de Claire DUMOND
Prises de vue et réalisation vidéo de JP KOCH
copyright&tousdroitsreservesamartinekouyoumdjian@snac&sacd
La présentation par Jean Pierre Pasqualini et Martine Kouyoumdjian
Les premiers textes et le premier titre de la Comédie Musicale
(avec règlement des droits de Sacem et protection du SNAC).
DIMANCHE 26 JUIN 2022
FÊTE DES DROITS DE L'ENFANTS À L'ESPACE JULIEN À 16H
AVEC
FLO DELAVEGA
(FREROT-DELAVEGA)
"EN SCÈNE POUR MES DROITS" présente le spectacle musical INÉDIT "Un Train pour La Vie"
Avec pour Parrain de la manifestation le chanteur Flo Delavega (Frerot Delavega) qui offrira pour l'occasion à l'association, la deuxième Partie du Spectacle, les enfants monteront sur scène, avec toute la fougue et la motivation dont ils font preuve dans les Ateliers et présenteront un set de titres tirés de la grande variété française, illustrant, le droit à grandir dans un environnement propre et sain,
"On est vivant" de Thierry De Cara, Parrain de l'association, ouvrira et fermera ce spectacle et rappellera au public l'engagement incontournable des adultes envers les enfants.
Merci à
marcelle.media
pour cet excellent reportage !!! Ils ont tout compris, ils ont tout dit !!
Journaliste
Après un traumatisme psychique, l’enfant parle difficilement. Ce silence, naturel, est une enveloppe protectrice dont il se couvre pour survivre. Comment l’aider à mettre des mots sur sa souffrance ? À se libérer de ses maux ? À Marseille, l’association Les Arts et l’Enfant propose des ateliers d’expression artistique destinés à faire éclore la parole.
Adrien est en sixième. Il est un enfant heureux, a la passion du skate et des amis. C’est en tout cas ce que croyaient ses parents. Mais un soir d’hiver, au moment du coucher, dans un filet de voix, il confie à sa mère se faire harceler par des camarades de sa classe. Depuis la rentrée scolaire, depuis trois mois. Pourquoi n’en a-t-il pas parlé avant ? Ses parents sont pourtant proches et bienveillants.
Juliette a 8 ans. Elle monte dans la chambre de son frère, comme si une force invisible l’y conduisait. La petite fille sent que ce qu’il lui fait n’est pas bien. Elle pleure d’ailleurs. Et pourtant. Elle n’en dit mot à ses parents. Jamais elle ne cherche de l’aide auprès d’eux. Quand ils découvrent cet inceste et la questionnent, elle reste muette. Aucun son ne sort de sa bouche, car elle ne veut rien dire. Pourtant, elle les aime.
Même plus tard, face à la psychologue, elle refuse de parler. Elle va jusqu’à réaliser des dessins extrêmement abstraits pour que la professionnelle ne fasse aucun lien avec l’événement traversé. 40 ans après, cette question la taraude encore. Pourquoi s’est-elle tue ?
Ces deux exemples ne surprennent guère Florence Rostand, psychothérapeute psycho-corporelle. Dans la survie, le corps malmené se défend. Met en place, par le biais du système nerveux, « un processus physiologique qui permet la fuite, l’inhibition, la lutte ». Il sent que quelque chose cloche, mais la tête, elle, est déconnectée. Bien souvent, l’événement fige l’enfant, le coupe de lui-même. Il ne sent plus rien.
À cela s’adjoint souvent une incapacité à comprendre ce qui lui arrive. Mais également la culpabilité, la colère et la honte. Celles de ne pas avoir réussi à se défendre, d’être responsable de la situation, de faire du mal à ses parents… La peur, enfin. Cet ensemble d’émotions traverse l’enfant sans qu’il en ait nécessairement conscience.
Ce silence protecteur, s’il permet à l’enfant de survivre, prend de l’épaisseur avec le temps, jusqu’à devenir une cuirasse qui annihile toute émotion et peut l’empêcher d’avancer. Il doit être aidé. Mais « une personne bienveillante ne suffit pas, ajoute cette professionnelle marseillaise. Le système de défense a besoin de temps pour se laisser apprivoiser. Cette protection va se laisser fondre quand l’enfant se sentira en sécurité. Il a besoin d’un climat de confiance. Et surtout qu’on l’aide à trouver le chemin de sa parole ».
L’association Les Arts et l’Enfant, qui intervient dans trois quartiers de Marseille, est une voie possible pour faire éclore la parole. Les enfants, âgés de 7 à 17 ans, viennent uniquement pour chanter et danser, non pour déposer leurs maux.
Là réside justement la force de l’association fondée en 2012 (voir bonus). L’aide est « non officielle » et l’enfant en souffrance n’est pas stigmatisé « car il se fond dans la masse des autres », souligne Martine de Cara-Kouyoumdjian, fondatrice solaire et professeure de chant. « Nous ne sommes ni l’école, ni un cabinet de psy, la confidence vient alors plus facilement », ajoute Claire Dumond, professeure de danse et sophrologue.
Ces deux enseignantes sont formées, par leur expérience et leur métier, à la détection des maux. « Les enfants sont forts pour cacher leur souffrance, ils vont s’exprimer par une non-participation ou une attitude », observe la fondatrice.
Un repli sur soi, une difficulté à s’extérioriser, une voix qui ne sort pas, un corps verrouillé, une difficulté à se déplacer dans l’espace, voire à prendre sa place, une nervosité extrême ou, au contraire, une nonchalance accrue… « Pleins de petites choses qui n’ont rien à voir avec savoir danser ou chanter et qui, ensemble, vont m’interpeller, à raison ou parfois à tort », précise la discrète Claire Dumond.
Grâce à la confiance instaurée au fil des séances, un dialogue « anodin » sur l’école, les parents, les frères et sœurs, les copains peut s’instaurer. Jamais de questions directes, jamais d’interprétation « sinon je mets l’enfant en insécurité ».
La professionnelle alertera ensuite les parents mais toujours avec sa casquette de professeur de danse. Insinuer que leur enfant porte une souffrance sans l’exprimer clairement, pour qu’ils puissent se saisir de l’information s’ils le désirent. « Car certains refusent de parler, d’autres sont complètement dans le déni ».
Il arrive que des parents viennent demander spontanément de l’aide pour leur enfant ou pour eux-mêmes. Dans ce cas, elle met son autre casquette, celle de sophrologue, et les oriente vers le professionnel adéquat : avocat, psychologue, pédiatre, ostéopathe pédiatrique.
Martine de Cara-Kouyoumedjian pense à cette maman battue par son conjoint, dont l’enfant exprimait clairement les symptômes, et qu’elle a dirigée vers une avocate spécialisée. Si la consultation est payante et que la famille n’en a pas les moyens, les Arts et l’Enfant la prend en charge. De son côté, elle aide l’enfant en lui donnant une place dans l’association, des responsabilités dans le spectacle. En le mettant en valeur et en l’encourageant.
L’expression artistique, comme le chant, la danse et le théâtre, est un chemin possible pour se sentir mieux ou transformer ce traumatisme. L’enfant se connecte, sans qu’il s’en rende forcément compte, avec son être et sa blessure émotionnelle.
Tout ce qui touche à l’expression « va remettre en mouvement des endroits bloqués, décoaguler le corps. En tout cas, le faire bouger un petit peu, en plus de l’emmener dans un processus créatif qui peut remodeler la situation traumatique », souligne Florence Rostand.
Adrien, le garçon harcelé, garde encore en lui cette blessure qui l’entrave. Douze ans plus tard. Quel gâchis. Si ses parents avaient été davantage vigilants et à l’écoute, peut-être auraient-ils détecté dès le départ les signes d’alerte (voir bonus). Et la parole de l’enfant spontanée. ♦
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